Je suis triste ce soir, très triste. Le grand compositeur et merveilleux interprète qu'était Michel Legrand s'en est allé. Sa musique et ses chansons lui survivront... Mais il avait encore tant de projets. Je ne peux m'empêcher de penser à son amour retrouvé, à Macha Méril, une si belle histoire entre eux qui a traversé le temps pour des retrouvailles exceptionnelles.
Sa musique et ses chansons m'ont accompagnée, surtout dans les années 80, et encore après... Je prenais plaisir à l'écouter, à regarder des émissions TV sur lui et toute sa production. Il vivait pour la musique, car il s'exprimait par la musique. Elle était son langage. Ses notes de musique étaient associées aux paroles de ses textes. Les films pour lesquels il avait composé la musique avaient une autre saveur, une autre dimension qui les rendaient inoubliables.
Je ne peux faire l'impasse sur mon roman "Aimer à en perdre la raison", édité en novembre 2015 par Edilivre-Aparis. Je me suis inspirée de notes personnelles datant des années 80 pour décrire la genèse d'un amour hors du commun et son aboutissement : la lente et douloureuse prise de conscience et une fin inattendue. Des souvenirs qui ne s'enterrent jamais... même romancés sous la forme d'une correspondance. Nostalgie, quand tu nous tiens.