Commencé l'an passé, délaissé pour terminer des opus jeunesse et repris depuis peu, j'ai terminé le roman sociétal et psychologique dont l'intrigue évoque un chemin de vie tragique. Cette fiction est tirée de faits réels. Le drame final est inventé et j'ai profité du Covid-19 et du confinement pour démontrer que des personnes très fragiles psychologiquement peuvent basculer dans la folie.
La mise en page a été faite. Je n'ai plus que la quatrième de couverture et la photo pour la couverture à produire.
Le titre : "Histoire d'Anaëlle Binard"
Le sous-titre : "La vie ne l'aura pas tuée"
Je rappelle que j'écris des nouvelles et des romans qui décrivent des ressentis, des pensées, des dualités de sentiments, etc. en somme l'intimité mentale de personnages que je crée en utilisant des faits de société que je romance en donnant des pistes de réflexion, m'efforçant de ne porter aucun jugement.
Tout le monde peut être confronté soit aux mêmes faits (mêmes expériences), soit à des personnes de l'entourage les ayant vécus ou connus.
De nombreux lecteurs souhaitent s'évader par la lecture de nouveaux écrits fantastiques, de science-fiction etc. dans lesquels des valeurs humaines ou métaphysiques sont évoquées. Je n'ai pas assez d'imagination pour cela. Par ailleurs, beaucoup d'auteurs se sont essentiellement tournés vers le livre policier, les thrillers etc. qui tiennent en haleine les lecteurs. Pour la diversité, il en faut pour tout le monde. Je pense que les écrivains ne peuvent être à l'aise que dans des écrits qui leur correspondent, pour lesquels ils disposent d'éléments de leur vécu, ou de leur écoute, ou de leurs propres lectures (faits divers dans les journaux par exemple). Ils savent les utiliser dans l'ouvrage qu'ils s'apprêtent à rédiger, en y mettant leur convictions pour l'aspect émotionnel, mais aussi leur neutralité car ils dénoncent, constatent et partagent sans juger. Le lecteur fait le reste : il adhère ou pas, revient sur des opinions ancrées par l'habitude ou le manque d'approfondissement par exemple, et bien souvent - quand il y a une ouverture -, il peut penser à une suite au livre qu'il vient de terminer.
J'ai eu l'occasion de discuter avec des lecteurs qui n'aiment lire que des ouvrages historiques ou philosophiques, des histoires fantastiques, des policiers, ou bien que de la romance pure, ou des chemins de vie (des témoignages), des romans du terroir (forme de chemins de vie mais imaginés dans une région bien précise), des biographies de personnages illustres, etc. Enfin d'autres lecteurs apprécient toutes les formes de poésie. Je connais quelques auteurs qui ne peuvent s'exprimer, et très bien, que par la poésie. Je terminerai avec l'avantage de lire des nouvelles dont la méthodologie est particulière : attirer la curiosité du lecteur, condenser une histoire complète et faire découvrir une chute finale inattendue et pertinente. En effet, avec la vie trépidante que la plupart des gens connaissent, le temps leur manque pour lire un important ouvrage, donc prendre un petit moment pour découvrir une nouvelle, dans n'importe quel ordre car elles sont en principe indépendantes, leur convient parfaitement.