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  • : Le blog de LucileG(43)
  • : Lecture et écriture : deux activités complémentaires qui permettent l'évasion et l'expression. L'objectif de ce blog est de faire connaître et de partager nos informations.
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  • Lucile Gauchers
  • Je me suis mise à l'écriture en Juillet 2008. Déjà parus aux éditions EDILIVRE : 
- À la lumière du pardon (2011)
- Destins - Au-delà des apparences (2012)
- Aimer à en perdre la raison (2015)
Ont suivi : En 2016 : Souffles de vies (éd. Abatos)  - La chanson de Karly (collectif LGO) - En 2017 : La dernière à rester et Piégé (auto-édition) - Déviances (éd. Abatos) - Tome 1 de l'album jeunesse : Les découvertes de Colin et de Coline (auto-édition). En mars 2018, le tome 2 : Les découvertes continuent avec Colin et Coline, et prochainement un petit recueil illustré de textes poétiques. Projets immédiats : terminer un roman commencé et les tomes 3 à 5 de l'album jeunesse. Autres projets  : deux romans (l'un en corrélation avec la Dernière à rester, l'autre une fiction historique en Haute-Loire, un troisième tiré d'une histoire). 
Grande lectrice de romans de société et de thrillers psychologiques, j'aime aussi la poésie et la musique.
  • Je me suis mise à l'écriture en Juillet 2008. Déjà parus aux éditions EDILIVRE : - À la lumière du pardon (2011) - Destins - Au-delà des apparences (2012) - Aimer à en perdre la raison (2015) Ont suivi : En 2016 : Souffles de vies (éd. Abatos) - La chanson de Karly (collectif LGO) - En 2017 : La dernière à rester et Piégé (auto-édition) - Déviances (éd. Abatos) - Tome 1 de l'album jeunesse : Les découvertes de Colin et de Coline (auto-édition). En mars 2018, le tome 2 : Les découvertes continuent avec Colin et Coline, et prochainement un petit recueil illustré de textes poétiques. Projets immédiats : terminer un roman commencé et les tomes 3 à 5 de l'album jeunesse. Autres projets : deux romans (l'un en corrélation avec la Dernière à rester, l'autre une fiction historique en Haute-Loire, un troisième tiré d'une histoire). Grande lectrice de romans de société et de thrillers psychologiques, j'aime aussi la poésie et la musique.

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 21:59

Je vais évoquer maintenant le problème des erreurs judiciaires.

 

Comme vous le savez : l'erreur est humaine, les apparences sont souvent trompeuses et les convictions solidement ancrées, même à tort...

 

L'erreur judiciaire est un PRÉJUDICE très grave si l'accusé est INNOCENT. Les personnels judiciaires qui prononcent une condamnation n'en sont pas à l'abri, hélas.

 

La définition de la responsabilité d'un coupable est très difficile à énoncer. La sanction ne peut pas vraiment frapper une personne, elle doit frapper des actes, condamner des actes. D'où, nous pouvons dire qu'il est difficile d'appliquer une sanction "juste".

 

Il faut évidemment condamner les actes commis, mais avons-nous le droit de condamner "des personnes" ? Sont-elles à 100% responsables ? Cette réflexion va rendre encore plus nécessaire de réfléchir sur le caractère de la RÉÉDUCATION de la sanction, car avant tout, il faut faire ce qu'il faut pour rééduquer le coupable. Comment ? Par qui ?

 

Une autre attitude serait préjudiciable : celle de la VENGEANCE. Les réactions inspirées par un esprit de vengeance sont dangereuses. L'esprit de vengeance est-il acceptable ? La réponse est NON, car cette attitude serait dictée par la passion. Or, tout sentiment passionnel peut conduire à des situations délictuelles. Nous ne pouvons donc pas mettre la vengeance au service de la justice.

 

On peut comprendre les sentiments d'indignation, une réaction de "révolte", un vertige de colère, que l'on peut excuser dans certains cas. Mais la vengeance est un signe d'impuissance car on ne peut pas "refaire" un bien qui a été détruit en faisant un "autre mal". Le pardon serait de dire, par exemple : "Je souffre, mais tu ne m'as pas fait "de mal" en me rendant méchant", car rendre quelqu'un "méchant", c'est lui faire du mal, c'est de détruire sa véritable nature.

 

Il est inacceptable de se faire justice soi-même. La vendetta, la vengeance, c'est la survivance d'une mentalité, d'une ancienne morale où la notion de devoir s'appliquait à de petits groupes, à des clans, avec un code d'honneur. Chaque groupe devait faire sa propre justice qui n'était pas livrée à la passion, qui était une exigence de justice, un devoir. La vendetta n'est pas l'esprit de vengeance pur car elle est codifiée, réglée (notions de race, de culpabilité collective). Par la suite, la responsabilité est devenue PERSONNELLE, mais auparavant le membre d'une famille, d'un clan, d'une tribu, qui commettait une faute faisait PUNIR tout le groupe (responsabilité collective), ce qui explique la forme de vendetta : se venger contre N'IMPORTE QUEL membre de la famille ennemie par exemple, acte non dicté par l'esprit de vengeance mais par une obligation MORALE en pensant à tort que c'est JUSTE. 

 

Heureusement, la MORALE a évolué et doit permettre de résister à l'esprit de vengeance : nul n'a le droit de se faire justice tout seul. En effet, la victime n'est pas la seule lésée : le mal a atteint la société aussi, et même le coupable qui s'est fait du tort en se comportant mal. Le coupable doit être considéré comme un être humain qui a donc un embryon de conscience et qui doit être déclaré responsable. Il doit réparer le mal commis, et pour cela, il doit être éduqué. Il convient d'éduquer sa conscience en lui permettant d'être puni "dignement" dans son quotidien (dormir, manger etc.).

 

En fait, la véritable et la plus terrible des punitions est LA PRIVATION DE LIBERTÉ. Elle ne doit pas donner le droit d'humilier d'une quelconque manière, car la privation de liberté est déjà une "grande humiliation".

 

Dans le prochain article, j'évoquerai le problème de la peine de mort.

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 15:05

Il s'agit de la suite de l'article précédent.

 

1) Protéger l'honnêteté contre le vice :

On ne peut pas, sans légèreté, croire que tous les hommes seront "sages, moraux, honnêtes etc." par eux-mêmes, tout seuls, malgré la différence de niveau de conscience morale. Il faut obtenir, par nécessité, une protection des "honnêtes gens" contre ceux qui ne le sont pas, car il ne serait pas juste que les honnêtes gens soient des victimes.

Les gens malhonnêtes doivent pouvoir redouter une peine, risquer une punition, une sanction.

La répression des actes mauvais est nécessaire afin de libérer les honnêtes gens de l'injustice. Cependant la répression ne suffit pas.

 

2) Éduquer le citoyen :

- par l'avertissement avant la réprobation sociale qui amène l'individu à réfléchir

Du moment que c'est défendu, c'est que ce n'est pas bien. Je vais donc réfléchir.

- si déjà coupable : la sanction infligée doit l'éduquer. En effet, à condition qu'il n'ait pas perdu tout son bon sens, le coupable est "récupérable".

- caractère punitif de la sanction : en expiation de la faute commise

Ne pas confondre punition et châtiment, correction.

Châtier vient de chaste, c'est purifier avec une idée de perfectionnement, ce qui rend meilleur.

Punir : sous-entend un équilibre de la peine en fonction de l'acte punissable.

 

Puisque la sanction vise une justice, que doit être la sanction pour qu'elle soit JUSTE ? Et faut-il la sanction ?

 

Malheureusement, nous ne pouvons pas, sans illusion, nous passer de la sanction qui se définit comme une récompense ou une punition. Cependant l'existence de la sanction peut vicier les individus : Kant désapprouvait la sanction car elle peut, selon lui, entraîner des sentiments VOULUS par la personne :

- crainte de la sanction pour subir une punition

- désir de la sanction pour obtenir une récompense

Dans ces deux cas, l'acte de sanction risque de ne pas être purement moral.

Pourtant on ne peut pas se passer de la sanction !

 

Que doit être la sanction pour être juste ?

Une sanction doit réparer  le mal commis :

->> La victime doit être dédommagée autant que possible du tort qui lui a été fait. Cependant, parfois, la réparation, la remise en état est impossible :

*on ne rend pas la vie à un être assassiné

*on ne rend pas la confiance à quelqu'un qui a été dupé par une personne qui inspirait de la confiance.

Il y a quelque chose d'irréparable en l'homme. la justice parfaite ne peut exister.

Toutefois, il existe une autre justice. Le mal n'a pas été seulement subi par la victime, mais aussi par la société car il y a eu :

* désordre désapprouvé par les codes sociaux

* mauvais exemple : incitation à l'imitation par d'autres

La confiance a été ébranlée, tant sur le plan du particulier que sur celui de la société.

Il ne faut pas méconnaître objectivement le mal que le coupable s'est fait à lui-même : il s'est coupé de la société, il s'est rendu aveugle ou sourd des propres exigences de sa propre conscience. Il s'est fait du mal. Une sanction juste doit réparer aussi le mal que l'homme coupable s'est fait à lui-même.

 

->> Une sanction est juste quand elle s'applique au coupable et non à l'innocent. Il est donc indispensable d'établir avec certitude la culpabilité du prévenu.

* Définition de la culpabilité : en terme de responsabilités (coupable ET responsable, ou non responsable mais coupable)

* Problème : définir à quel degré un être est responsable d'un acte, comme dans le cas d'un individu prédisposé à devenir un déséquilibré, ce qui ne supprimerait pas mais atténuerait sa responsabilité.

Un être est en partie ce que la société en a fait, soit en atténuation, soit en exagération.

Il faudra de toute nécessité tenir compte de ces facteurs, car l'acte puni va être livré à l'appréciation humaine. Des exemples d'erreurs  judiciaires très graves ne manquent pas, surtout en ce qui concerne la peine capitale.

 

La seule vraie réparation est LE PARDON ! Ce n'est possible qu'entre particuliers.

La sanction doit remettre de l'ordre dans le société.

Il faut établir la certitude que le coupable a pu être aussi IRRESPONSABLE.

La société ne doit pas prendre le risque non plus de "punir un innocent".

Le travail préliminaire pour établir la culpabilité est effectué par la police ; par les enquêtes menées ; par le juge d'instruction : le magistrat qui instruit l'affaire.

Problème de la garde à vue qui est une question de droit :

"Tout homme est réputé innocent jusqu'à ce que la police ait fait le preuve de sa culpabilité".

 

Dans les deux prochains articles, il sera question :

- de l'erreur judiciaire

- de la peine de mort

 

 

 

 

 

 

 

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 13:51

La responsabilité

Elle doit être différenciée de la culpabilité (La FAUTE = culpa, opposée à l'erreur)

 

1) Du point de vue moral : cela consiste à devoir répondre de quelque chose devant quelqu'un. Il faut étudier :

- l'idée de répondre à une question : aucun risque, connaissance.

- la signification de "répondre DE quelque chose DEVANT quelqu'un" : à qui dois-je répondre (avoir la foi, risque) ; Qui a le droit de me demander des comptes ?

Il faut dégager de la responsabilité deux idées :

- l'idée de SOLIDARITÉ  : responsable car solidaire des autres

- l'idée de LIBERTÉ : vraiment responsable que si je suis libre (mais attention à la différence entre liberté et indépendance)

 

2) Du point de vue civil :

La responsabilité de type conventionnel : le responsable est "défini" à l'avance avec prévision des conséquences fâcheuses d'une activité, comme par exemple la construction d'une maison quand il faut indemniser les victimes (notion de solidarité). Il faut que quelqu'un le fasse donc il faut déterminer une personne qui saura qu'elle aura la responsabilité. L'entrepreneur sachant que c'est lui cherchera à éliminer les causes d'anomalies ou de malfaçons. Il devra s'assurer et répartir ce souci en solidarité dans ses prix de vente, et la communauté paiera.

La responsabilité morale et pénale incombe à l'ouvrier qui aura commis une faute et/ou une négligence dans l'exécution du cahier des charges, des consignes etc.

Dans ce cas, l'entrepreneur est responsable civilement, l'ouvrier est responsable pénalement.

 

La sanction

Elle doit être distinguée de la conséquence.

La conscience peut reconnaître la conséquence comme une sanction, mais elle n'en est pas une.

La sanction est un acte par lequel un comportement humain a été jugé et condamné :

- La punition pour un comportement condamnable

par opposition à

- La récompense pour un comportement juste.

Sanction -> Sanctus : idée de justice. Le Juste -> le Saint (Cf. Article précédent).

Dans la punition, la sanction, il y a une rupture entre le "sacré" et le "profane".

Dans l'idée de sanction, il y a un changement de "monde" : on passe de la nature et de la conséquence naturelle à la punition, donc à la "conséquence" d'ordre juridique.

La sanction est surajoutée, elle n'est pas forcément nécessaire. Il se peut même qu'elle ne soit pas appliquée !

 

1) Sanction morale

Est-ce que le remords peut constituer une sanction ? Ce serait la sanction morale par excellence : la condamnation que JE porte sur moi-même, et aussi la souffrance liée à cette "sanction" (Les affres du remords).

Mais elle n'est pas nécessaire, car chez certains individus, elle peut ne pas se produire !

 

2) Sanction de type religieux

Comme le "paradis et l'enfer". Le "paradis" serait la récompense pour les "bonnes" actions, et "l'enfer" serait la punition pour les "mauvaises" actions. MAIS cette conception n'a aucune valeur civilement : qui décide des "bonnes" et des "mauvaises" actions ? Quelles sont-elles et pour qui ?

Dans l'aspect religieux" : Le DIEU est celui qui JUGE. Il n'est pas le "grand distributeur" de récompenses ou de punitions.

Pour les croyants, le "paradis" est le prolongement d'une vie éclairée par la Lumière de Dieu, et l'enfer le prolongement d'une vie séparée de la Lumière de Dieu.

Il suffit qu'à la dernière seconde, l'homme mourant soit "éclairé" par la Lumière de Dieu, l'accepte et se repente pour qu'il soit "sauvé" de l'enfer.

Donc au moment de sa mort, une bifurcation en fonction de cette notion de repentir, se présente à l'homme : Mort -> "paradis" ou  -> "enfer".

 

3) Sanction juridique et sociale

Dans toutes les sociétés, il existe un droit, un code qui prévoient des peines pour certains actes commis : le droit pénal et le droit civil qui règlent les rapports de concitoyens lorsqu'ils ont des différends entre eux : cela peut commencer par le civil et se terminer par le pénal après coup.

 

Dans le prochain article, il sera question de LA RAISON D'ÊTRE DES SANCTIONS;

 

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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 00:41

La notion de justice et celle de charité sont deux notions souvent opposées, la première étant de l'ordre de la RAISON, la seconde venant du COEUR, du sentiment.

La justice est rigoureuse et donne une apparence de SÉVÉRITÉ alors que la charité fait appel à des sentiments de pitié, de tendresse et conduit au PARDON.

 

Cette opposition apparente est-elle acceptable ?

À première vue, la charité nous paraît bonne, alors que la justice qui devrait être bonne, nous paraît sévère, comme dans la Justice de Dieu par opposition à Sa miséricorde (par tradition).

 

Notion de Justice :

 

Le Juste, c'est le Saint (au sens très fort). Il s'agit de Dieu dans la Bible. Il est transcendant, il nous dépasse. Ainsi la justice serait-elle un caractère des oeuvres de Dieu, du Tout-Autre.

Dans une société évoluée, il y a ce qui est de l'ordre du SACRÉ et ce qui est de l'ordre du PROFANE. Il faut donc essayer d'élaborer une notion de justice au niveau de la société, des rapports des hommes entre eux qui conduit à l'élaboration du DROIT : le droit positif.

Il convient de se poser la question : qu'est-ce qui est juste ?

Définition du droit romain : la justice consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû. MAIS comment faire pour savoir ce qui est dû à chacun ? Ce qui nous amène à la question suivante : qu'est-ce qui est dû à chacun ?

 

Première hypothèse :

C'est donner à chacun selon SES OEUVRES, comme donner à chacun selon son travail. D'après l'apôtre Paul, celui qui ne travaille pas ne mange pas, mais il n'est pas dit qu'il faille tuer celui qui ne peut pas travailler.

Cette idée est INACCEPTABLE, car il faut tenir compte des inégalités naturelles : des gens plus forts ou en meilleure santé, des gens plus doués, qui risquent "d'ôter le pain de la bouche" des autres, plus faibles. Ce qui nous amène à la

 

Deuxième hypothèse :

Il ne faut donc pas considérer le travail de chacun mais ses besoins.

C'est donner à chacun selon ses BESOINS.

Il s'agit d'une notion subjective humaine qui dépasse l'animalité. Le problème des besoins est réel car ils sont communs à TOUS les êtres humains : dormir, manger, boire, s'habiller, se chauffer, se loger etc. Cependant, on peut aller loin dans le raisonnement : ce qui est besoin pour une famille peut être du superflu pour une autre. Autre exemple : ce qui était du luxe à une époque donnée devient une banalité plus tard (comme le vélo).

 

Une autre question surgit :

Sommes-nous véritablement conscients de nos besoins ?

L'importance et la nature de ces besoins, et la façon dont on peut les satisfaire ne seront jamais ressenties de la même manière selon : la race, la civilisation, le pays, le climat, les moeurs, les us et coutumes, jusqu'à la conscience de chaque individu. Nous aboutissons donc à une impasse : cette définition de la justice n'est pas satisfaisante, elle semble relever d'un rêve.

Prenons le problème autrement.

 

Notion de Charité :

Autrefois, elle a été considérée comme un palliatif : la justice n'existant pas vraiment (trop d'injustices), la charité semblait s'exercer pour adoucir les méfaits de l'application de la justice.

Toutefois, si la charité n'était que cela, elle serait considérée comme :

- dangereuse car elle pourrait laisser subsister un effet d'injustice,

- mauvaise car un tel comportement serait : 

* dégradant pour celui qui recevrait comme pour celui qui donnerait. En effet, par charité, on pourrait donner à quelqu'un ce qui ne lui est pas dû, alors qu'il préfèrerait recevoir SON DÛ ! Le bénéficiaire, en étant habitué à recevoir, pourrait cultiver cette facilité, donc la "mendicité",

* humiliant pour le donateur aussi, car il aurait conscience d'être particulièrement généreux (certains agissent ainsi pour se donner bonne conscience. Dans ce cas, le  mobile est donc discutable).

Si la charité n'était que cette "pitié humiliante", elle serait inutile et il conviendrait de la faire disparaître. En fait, il ne s'agit que d'une caricature de la charité.

 

Qu'est donc réellement la charité ?

Sa vraie nature, la véritable définition de la charité n'est rien d'autre que l'attention à l'autre, l'ouverture de coeur par laquelle de véritables relations peuvent exister entre des personnes qui ne deviendraient elles-mêmes des individus libres que dans des relations de confiance, d'attention, d'intelligence, de compréhension de l'autre, toutes ces qualités définissant la véritable notion de charité.

Ainsi, n'est-ce pas cela qui est dû à l'homme :

- la possibilité de se réaliser avec dignité en tant qu'être humain

- le sentiment de se sentir aimé et apprécier

- le pouvoir d'aimer en retour les autres ?

 

Il n'y a donc pas d'opposition entre Justice et Charité, car elles poursuivent le même but, en empruntant des chemins différents pour y parvenir. Ce but consiste à ce que l'homme reçoive ce qui lui est DÛ :

- la justice est censée RENDRE à l'homme ce qui lui est dû

- la charité est censée DONNER à l'homme ce qui lui est dû

ces deux notions rencontrant les mêmes limites. En effet, il n'existe pas d'impartialité totale donc parfaite dans la société, car ces deux comportements - celui du juste comme celui de l'être charitable -, sont le fait d'êtres humains ayant également leurs propres limites, pouvant commettre des erreurs ou des maladresses. Là n'est pas le problème, cette analyse n'ayant pour objet que d'appréhender à leur juste valeur les deux notions de Justice et de Charité en faisant le parallèle entre les deux.

 

 

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 00:45

Depuis mon dernier article, je n'ai pas eu la possibilité d'écrire dans mon blog. Je répare ce soir.

Le samedi 23 juillet, j'ai participé au salon de VICHY (Allier) qui se tenait au GRAND MARCHÉ. Mon éditeur (Recueil de nouvelles SOUFFLES DE VIES) des éditions ABATOS à Saint-Étienne, gérées par l'association "Au bout des mots", était présent également.

Peu de visiteurs hélas, mais une ambiance très sympathique et de belles rencontres. J'ai pu évoquer le syndrome de Rett avec plusieurs lectrices et leur vendre plusieurs opus de la collection "Les humanités de Zavator", coécrits par plusieurs auteurs de l'UERA sous la direction de Jacques BRUYAS. Le titre du troisième ouvrage est "La chanson de Karly". J'ai participé avec d'autres auteurs à ce dernier en rédigeant le chapitre 5. Notre participation est totalement bénévole et les bénéfices sont entièrement reversés aux associations.

Jusqu'à présent, dans la collection "Les humanités de Zavator", vous pouvez trouver sur le site de l'éditeur LGO (LYON) les trois premiers opus :

- "Le rire du clown - Zavator mène l'enquête" au profit de l'association Docteur Clown (enfants hospitalisés)

- "Le blé en verbe" au profit de l'association Le Blé de l'Espérance (enfants malades)

- "La chanson de Karly" au profit de l'Association Française du Syndrome de Rett (AFSR) qui soutient activement la recherche pour cette maladie génétique invalidante qui touche essentiellement les filles dès leur plus jeune âge.

 à droite de mon stand à Morières-lès-Avignon : la couverture du recueil de nouvelles et de l'opus La chanson de Karly

à droite de mon stand à Morières-lès-Avignon : la couverture du recueil de nouvelles et de l'opus La chanson de Karly

Le 1er août, je récupérais mon amie Martine Platarets à la gare de Bollène pour nous rendre au salon de Sisteron qui avait lieu sous chapiteau le lendemain mardi 2 août.

Une très belle organisation. De nombreux visiteurs dont des touristes. Un temps superbe aussi.

Mon stand à Sisteron. Nous deux la veille lors du trajet aller. Mon stand à Sisteron. Nous deux la veille lors du trajet aller.

Mon stand à Sisteron. Nous deux la veille lors du trajet aller.

J'ai enchaîné avec le salon du livre d'Heyrieux (Isère), commune proche de Lyon, en binôme avec le vingtième anniversaire de l'exposition de peintures et de sculptures, manifestation qui s'est déroulée le samedi 17 septembre. Et l'après-midi du 18 j'étais à la résidence Rambaud (Lyon 09) pour proposer mon recueil de nouvelles "Souffles de vies".

Le mois d'octobre s'est caractérisé par deux salons :

- le dimanche 9 octobre à Attignat, commune à 10 kms de Bourg en Bresse (Ain)

- le samedi 15 octobre à Morières-lès-Avignon (Vaucluse).

- le dimanche 13 novembre sera le dernier salon de l'année 2016 pour moi et aura lieu à Sainte-Foy-lès-Lyon (proche de Lyon 09)

Attignat (mon stand) et à Morières avec Jacques Salomé le parrain du salon.Attignat (mon stand) et à Morières avec Jacques Salomé le parrain du salon.

Attignat (mon stand) et à Morières avec Jacques Salomé le parrain du salon.

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 12:44

Je vais publier ci-après un texte qui n'est pas de moi, mais de mon amie Aïcha VESIN CHERIF, auteure et conteuse pour les enfants, membre de l'Union des Écrivains de la Région Auvergne Rhône-Alpes - tout comme moi -, et responsable de la Librairie des auteurs UERA.

En ce dimanche 8 mai 2016 jour de la tenue du Premier Salon du Livre à VALPRIVAS, commune rurale située au-dessus de BAS-EN-BASSET, Salon destiné, pour cette première fois, à la jeunesse, Aïcha représentait notre président de l'UERA : Jacques BRUYAS.

Marie GARNIER, auteure, et déléguée régionale de l'AFSR (Association Française du Syndrome de Rett) en a été la marraine et a pu s'exprimer sur cette maladie génétique peu courante qui fait l'objet de recherches très poussées pour en découvrir l'origine et trouver un traitement qui améliorerait le sort de tous les malades.

Et maintenant place au très beau texte de Aïcha :

"Monsieur le Maire, Mesdames et messieurs les auteurs, chère Lucile et chère Marie, mesdames et messieurs.

C'est avec un grand plaisir que je viens ici, au nom de l'UERA, Union des écrivains de la région Rhône-Alpes, Auvergne, lancer le premier salon du livre jeunesse de Valprivas.

J'aimerais tout d'abord vous transmettre les amitiés de notre Président Jacques Bruyas qui s'associe à nous par la pensée en ce jour. Je suis pour ma part administrateur et gestionnaire de la librairie des écrivains UERA où je crée des animations autour de nos auteurs.

Je voudrais remercier la municipalité de Valprivas et l'association Val'Anim d'avoir accepté et encouragé la mise en place de ce salon, face à l'initiative, au courage et à la ténacité de notre auteure Lucile Gauchers qui s'est lancée dans cette aventure. Elle a souhaité voir flotter loin nos couleurs UERA, et cette initiative doit être saluée, car face aux jeux vidéo, au tout électronique, aux tablettes, téléphones et gadgets, le livre tient bon la barre et le monde de l'écrit résiste bien pour tous âges.

Son intérêt ? le contact du papier, les pages que l'on tourne, les histoires que l'on s'approprie, les illustrations qui nourrissent l'imaginaire personnalisent le livre. Il est toujours disponible, sans problème de connexion ou de recharge de batterie.

La jeunesse ne s'y trompe pas, qui rêve encore devant les histoires des albums, les contes, les romans jeunesse qui se sont adaptés (Harry Potter est passé par là et a donné un nouveau souffle), et même une certaine poésie gagne les adolescents. J'en veux pour preuve les élèves de lycée et même de SEGPA avec lesquels j'ai travaillé et travaille encore.

Lorsque j'étais enseignante pour élèves en difficulté scolaire, les contes étaient mon support (création ou travail autour de ces derniers), le conte est en effet reconnu désormais comme une thérapie, car au fil du livre l'enfant va lire, relire, s'arrêter sur ce qui le touche le plus, réfléchir, passera les épreuves avec les personnages et constatera que la vie est ainsi faite de bonheurs, de surprises, mais aussi d'épreuves, et que ces dernières peuvent être surmontées.

Il va, au fil de ses lectures, se créer un monde, rêver, mais aussi nourrir et façonner son identité, alors qu'avec les films et jeux vidéo, visionnés sans contrôle, il reçoit les messages sans aucun recul, le cerveau les fixant comme des réalités, nourrissant peurs et angoisses.

La jeunesse est notre avenir, un cadeau précieux qui reçoit tout comme un cadeau, même empoisonné, comme la pomme de Blanche Neige, pensant que tout lui est dû, sans aucune frustration. La lecture, que vous pouvez accompagner, ou que vous pouvez même raconter... va aider l'enfant, l'adolescent à se construire, mais elle va le nourrir de mots, d'expressions qui le soutiendront dans sa vie scolaire pour façonner son esprit, et même son esprit critique et qu'il conservera à l'âge adulte comme un sésame pour communiquer. Le livre est donc un fabuleux trésor que nous devons entretenir. Il est aussi la mémoire de notre culture, et un patrimoine à partager.

Le regain des soirées contes, des balades contées pour tous âges, en est la preuve. Vous avez ici à Valprivas des paysages extraordinaires, des sentiers de randonnée qui pourraient s'y prêter, avec une vue sur le Mont Pilat, les Cévennes, le Grésivaudan, les volcans d'Auvergne et autres chemins aux légendes fabuleuses et mystérieuses. Il est facile aussi de glisser un livre dans son sac et de faire une pause lecture, à l'ombre, La randonneuse que je suis l'a souvent pratiqué, et même les auteurs présents aujourd'hui pourraient se nourrir de si belles contrées, mais aussi de votre patrimoine.

En effet, votre village fut le fief d'Antoine Verd du Verdier, au XVI° siècle, né à Montbrison, magistrat lyonnais ami des poètes de la Pléiade, qui fit aménager dans le style Renaissance le château familial. Il fut aussi auteur de la Bibliothèque Françoise. Érudit, il se constitua une magnifique bibliothèque dont il communiquait volontiers les livres et les manuscrits. Il fut un grand bibliographe, comme Lacroix du Maine avec lequel il fut associé dans des éditions futures. Il est l'auteur de quelques libelles sous son propre nom ainsi que sous son pseudonyme de Pierre (de) (La) Coignée.

Ainsi, avec votre patrimoine géographique et historique, ce premier salon de la jeunesse à Valprivas s'inscrit tout à fait dans l'héritage à transmettre à la jeunesse, mais aussi participe à nourrir l'imaginaire et les esprits afin que les adultes de demain puissent un jour prendre le relai et faire fructifier ce legs.

Rhône-Alpes s'est unie à l'Auvergne, et ensemble nous pouvons construire cet avenir.

J'aimerais aussi, en ce jour, rendre hommage à la marraine de ce salon Marie Garnier. C'est une femme remarquable, tant par son talent d'écrivaine pour enfants, que par sa mobilisation autour du monde du handicap, notamment concernant le syndrome de Rett. Très humaine et gardant toujours le sourire, comme vous pourrez le constater, elle fait rêver les enfants tout en portant son message.

Il est vrai qu'à l'UERA nos auteurs ont aussi un grand cœur et s'investissent bénévolement pour écrire des livres soutenant des associations s'occupant d'enfants malades ou de recherches pour des maladies orphelines (3 ouvrages ainsi réalisés en 7 mois).

Il est temps maintenant de laisser la place à la jeunesse autour de nos auteurs. Je vous souhaite de bonnes découvertes, de bonnes lectures, et même si un premier salon est toujours une aventure, je rêve pour ce jour, comme le disait François Mauriac dans un article du Figaro littéraire, que la "La lecture" soit "une porte ouverte sur un monde enchanté", et Dieu sait qu'en ce moment ce monde est loin d'être une image d'Épinal.

Et c'est de circonstance, bon vent au premier salon jeunesse de Valprivas, et merci à tous."

Et je peux ajouter pour ma part que le vent a été de la partie ce jour-là comme la veille ! Chacune et chacun a contribué à la bonne ambiance et des relations amicales se sont nouées entre auteurs qui ne s'étaient pas encore rencontrés, ou qui s'étaient tout juste croisés dans des salons plus importants.

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 17:10

Ce matin je suis allée à la bibliothèque du village pour donner des livres.

Ce sont surtout des personnes de ma génération, et aussi des plus âgées et plus jeunes que moi qui empruntent régulièrement des ouvrages.

J'ai remarqué que les jeunes, quand ils lisaient, s'intéressaient à un autre type de lecture, leur choix se portant le plus souvent sur des récits fantastiques peuplés de personnages issus de légendes, de mythes, ou tout simplement inventés.

De plus en plus de jeunes, et même jeunes adultes (des "adulescents" qui ont du mal à "mûrir") sont envahis par la virtualité : les jeux vidéo sur différents supports électroniques, les films fantastiques avec des super-héros et des super-héroïnes, les mangas, les livres "fantasy" etc...


Bref, les réalités de la vie doivent tellement les faire "déprimer", du moins ne pas leur donner d'espoir pour l'avenir, qu'ils ressentent le besoin de s'échapper du monde réel pour se réfugier dans un univers où tout est permis, tout est possible, tout est génial etc. où les méchants (car il y en a) sont battus par les super-gentils courageux, ingénieux, solidaires, généreux, en super forme..., un univers qu'ils idéalisent ayant pour nom UTOPIE.

Parfois, malgré les horreurs qui sévissent sur la terre auxquelles ils ne sont pas vraiment confrontés, mais dont ils prennent connaissance par les reportages et les informations, ces lecteurs préfèrent les univers encore plus sombres et effrayants où des créatures hideuses, cruelles et violentes s'attaquent à des êtres plus vulnérables. Soigner le mal par le mal en se disant qu'il y a pire ailleurs ? Accepter les réalités de leur monde avec leurs déviances en créant un univers parallèle encore plus insupportable ? Allez savoir...


Pendant ce temps, la Terre, "la belle planète bleue", leur véritable domaine avec ses océans, ses mers, ses lacs, ses fleuves, ses rivières, ses fjords, ses criques, ses baies, ses anses, ses calanques..., ses montagnes, ses collines, ses plateaux, ses falaises..., ses forêts, ses bois, ses champs, ses prés, ses vergers, ses potagers, ses jardins fleuris... est abandonnée aux mains de beaux parleurs, de profiteurs, de manipulateurs, de spéculateurs, de menteurs, de destructeurs, de tueurs..., qui font de l'argent leur dieu maudit, prônant le mercantilisme à outrance (lobbies et actionnaires rentiers), la vouant ainsi à la pollution, sous prétexte de rendement conduisant au gaspillage pendant que d'autres êtres meurent de faim.


La majorité des terriens subissent les inconséquences de l'état d'esprit déplorable de décideurs incompétents, ces soi-disant dirigeants et leurs complices remplis d'arrogance, usant et abusant du pouvoir qui leur a été concédé, véritables fauteurs de troubles conduisant aux atrocités et violences en tout genre : génocides, guerres bactériologiques, famines, viols, tortures, attentats, représailles injustifiées..., aux compromissions et à l'injustice dans tous les domaines, se vautrant dans la luxure en asservissant femmes et enfants, étant adeptes du culte du corps et du sexe au détriment des véritables sentiments amoureux, en bafouant les valeurs morales communes à tous les peuples.


La terre et ses habitants sont en danger : jeunes à qui l'avenir appartient, que vos héros et héroïnes sortent de votre univers virtuel pour sauver votre monde, bien réel, lui !

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 17:36

Je reviens au thème principal de mon roman : "DESTINS - au-delà des apparences", d'abord paru aux éditions Baudelaire, puis revu et édité par Édilivre. Il s'agit d'une histoire d'amour brutalement interrompue qui revit dans l'esprit de mon personnage principal lorsqu'il est victime d'un grave problème de santé.

Thèmes secondaires :

Dans ce roman, j'ai abordé en fait plusieurs problèmes de société des années 1980 qui se révèlent au fil de la lecture en s'entrelaçant dans le présent et des retours en arrière.

Je suis partie de l'accident de santé de mon personnage principal pour étayer mon histoire, dont le résumé suit : Philippe est âgé de près de 80 ans lorsqu'il est brutalement victime d'un accident vasculaire cérébral. De lourdes séquelles vont le rendre très dépendant.
Cependant, son état a priori terrible va en fait le libérer d'un joug moral et social très pesant.

En effet, son inactivité physique va lui permettre de se replonger dans ses souvenirs en toute liberté et de revivre par la pensée une grande histoire d'amour.

Le voyage intérieur d'un homme profondément humain face à son destin et à des choix plus subis que voulus, ou comment continuer à aimer la vie malgré son handicap.

Problématique d'un fait de société plus ou moins fréquent :

J'ai analysé dans ce roman les racines d'un manquement "au devoir de fidélité" et les réactions d'un couple face à la découverte de la TRAHISON de l'un deux. Je n'aborde pas la simple aventure accidentelle résultant par exemple du sentiment de solitude dû à l'absence de l'autre ou d'un état d'ébriété, mais j'évoque la double vie de l'un à l'insu de l'autre. Dans le roman, il s'agit de l'époux, mais il pourrait tout aussi bien s'agir de la femme.

Si l'une des deux personnes est irréprochable sur ce plan (il en existe), que l'autre n'avoue rien comme cela peut être le cas quand il ne s'agit que d'un accident de parcours et qu'il ou elle parvient à l'occulter, que croyez-vous que sera la réaction du conjoint (ou partenaire) trompé lorsqu'il s'agit d'une liaison pour pallier par exemple l'échec d'un mariage ou d'une union ? Il est certain, qu'en fonction de leur tempérament, de leur personnalité ou de leurs croyances, les conséquences seront totalement différentes (vengeance, crime passionnel, divorce, etc.).

Cependant, il convient de voir au-delà des apparences, de comprendre les tenants et les aboutissants, d'analyser l'état d'esprit des protagonistes qui décident de réagir ou de ne pas réagir à un sentiment de culpabilité ou de se cacher derrière un sentiment de "supériorité" (ou de mauvaise foi) conduisant à un chantage affectif innommable etc.

Dans la première partie du roman, j'ai exposé l'histoire d'un homme en me glissant dans son esprit, et j'ai, en deuxième partie, repris une partie de son récit mais VUE et RESSENTIE par les deux femmes de sa vie : l'une (l'amante) connaissant l'existence de l'autre, et l'épouse la découvrant brutalement. Leur vision sur des faits identiques est forcément divergente par le type-même de relation : la relation officielle avec des bases non solides et fausses - du moins pour lui - et la relation amoureuse hors mariage avec des bases solides car fondées sur un véritable partage, une véritable entente sur tous les plans comme peuvent les connaître des âmes soeurs.

Cela vous donne-t-il envie de découvrir ce roman ?
À bon entendeur...

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 07:42

Invitation

Depuis plusieurs années, je recevais régulièrement une invitation à participer à ce Salon du Livre que je déclinais en raison d'empêchements divers. Cette année j'ai répondu aussitôt à la réception du courriel en renvoyant mon coupon-réponse et ma bibliographie.

Date et lieu

Ce cinquième Salon s'est déroulé le Samedi 2 avril 2016 de 9 h à 18 h au foyer rural, avenue Général Leclerc. J'y ai retrouvé quelques auteurs connus (plusieurs de l'UERA - Union des Écrivains de la Région Auvergne Rhône-Alpes) et j'ai pu faire la connaissance d'autres auteurs.

Si le public a été peu nombreux et ne s'est surtout déplacé qu'en fin d'après-midi, j'ai eu ma toute première visite en début de matinée en la personne d'Évelyne, vivant dans une localité très proche de Heyrieux. Elle est la soeur de Marie GARNIER une amie-auteure, membre de l'UERA et déléguée du Rhône de l'AFSR - Association Française du Syndrome de Rett. Une très bonne ambiance a marqué cette rencontre.

Nouveau projet

La principale organisatrice, consciente de la fréquentation réduite de ce Salon, à chaque édition, va proposer les 16 et 17 septembre 2016 la tenue d'une double-manifestation pour donner le goût de la lecture aux visiteurs, à savoir :

à l'occasion du vingtième anniversaire de l'exposition annuelle de peinture, elle aimerait organiser un second Salon du Livre en 2016 qui pourrait se décliner par une installation originale en alternant un peintre-exposant et un auteur. Je connais quelques peintres dans la région lyonnaise. Gageons que j'en rencontrerai certains, du moins je l'espère ! Donc; il est certain que je souhaite vivement que ce projet aboutisse.

Évelyne et Lucile, Barbara Bret-Morel, Ali Mebtouche, Christian Rollat, Carol Arcange, Carol et Maria Angelle, David Dupont, Hervé Rigot-Muller, Cyril Morel éditeur, M. et Mme André Laboirie, M. et Mme Robert Goubet, Monique-Reine Avry (photo en double sans pouvoir la supprimer), Auteur humanitaire avec Isabelle Ginko au profit des enfants réfugiés du Tibet, mon stand, et enfin l'équipe du Salon.
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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 18:14

Thème :

Ce roman qui présente la genèse et l'aboutissement d'un amour hors du commun est rédigé sous la forme d'une correspondance à sens unique, mais quelques éléments de réponse sont mentionnés en rappel ou citations. Il montre l'évolution de la relation amoureuse de l'auteure de cette "correspondance", et sa lente et douloureuse prise de conscience sur une réalité pas si rare que cela, hélas. L'essentiel du travail rédactionnel, outre la saisie, a été le respect de la chronologie et de l'enchainement des faits, de leur cohérence, de l'évolution du drame et de sa conclusion.

Méthode :

Je n'ai pas créé de personnages : par discrétion, les noms et prénoms sont désignés par initiales ou liens, ni de lieux. Certaines situations sont fictives pour la cohérence de l'intrigue. Cependant, les évènements - lieux de vacances, faits professionnels, séjour en maison de convalescence etc. et les personnes évoquées dont beaucoup sont parties aujourd'hui (d'où mes larmes en le rédigeant), sont réels car je me suis basé sur des notes que je prenais quasiment au jour le jour (faits, lectures, sentiments, pensées, réactions etc. comme dans un journal intime tenu par une adolescente). Même une histoire d'amour a existé et j'ai aussi écouté et retenu des confidences. Je m'en suis servi pour bâtir ce drame et exprimer ce que je ressens sur les fausses situations, les amours impossibles, les rivalités, le qu'en dira-t-on, l'hypocrisie sociale, les médisances et calomnies, toutes ces apparences trompeuses dans un sens comme dans l'autre.

Sources :

Entre 1981 et 1985, je vivais à la Part-Dieu à Lyon avant de descendre dans le sud (Avignon) par mutation, donc j'allais souvent - notamment le weekend où mes enfants étaient chez leur papa -, faire des tours de vélo au parc de la Tête d'Or ou courir sur la piste prévue à cet effet, souvent avec ma soeur et ma belle-soeur. Quand j'avais le blues, je prenais ma voiture (c'était surtout le mardi soir car je les accompagnais chez leur mamie paternelle chaque semaine jusqu'au mercredi soir. Le retour était souvent difficile le mardi quand je n'allais pas bien, car je me sentais amputée de quelque chose en les laissant. Il m'est arrivé quelque fois de vouloir viser un platane et d'être victime d'un accident, et puis, au dernier moment, je visualisais mes enfants devant l'arbre et cet "électrochoc virtuel" me calmait aussitôt. Je rentrais ensuite chez moi apaisée pour écouter de la musique (Santi Latora, Mireille Mathieu, Francis Lai, Michel Legrand, Richard Clayderman, musiques d'orgue électronique - je ne les ai pas toutes citées dans le roman).

L'écoute de la musique avait ce pouvoir de me faire pleurer : je lavais ainsi tous mes chagrins, mes déceptions, mes angoisses sur l'avenir, et cette "lessive" me permettait de profiter d'un sommeil réparateur. Le lendemain, habillée et maquillée avec soin, je me rendais à mon travail comme si je n'avais été victime que d'un orage, devenu un mauvais souvenir. Et puis j'étais contente le soir même en quittant le bureau d'aller chercher mes enfants chez leur grand-mère paternelle. Si je devais écrire un roman autobiographique, il me faudrait des années et il comporterait plusieurs tomes !

Dans le présent roman, j'ai utilisé toutes mes notes prises entre 1981 (séparation) et 1985 (mutation) pour que mon récit soit cohérent. On peut dire que je suis le personnage-clé qui a écrit toutes ces lettres en passant, à plusieurs reprises, de l'affection et la tendresse à l'amertume et la colère, de la joie au chagrin, de l'espoir au désespoir, de l'humour au sarcasme.

Conclusion :

Je crois que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître dans les états d'âme de mon héroïne. Le roman peut choquer des "femmes vertueuses" ou qui croient l'être (!), des femmes maladivement jalouses, et peut-être aussi des hommes qui seraient capables de penser que jamais ils n'auraient adopté ce comportement, celui du personnage qui reçoit les courriers : l'amoureux TRANSI ET INDÉCIS... Il faut avoir vécu la situation ou avoir soutenu une personne (homme ou femme) qui l'aurait vécue pour pouvoir s'identifier aux deux amants qui s'aiment à la folie. Je n'en dis pas plus, sinon il n'y aurait plus de mystère.

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