J'ai retrouvé mes droits sur quatre ouvrages qui ne sont plus commercialisés par l'ancienne maison d'éditions (ABATOS de Saint-Étienne). Il m'en reste un stock que j'ai acquis et que vous pouvez donc vous procurez auprès de moi, sur Facebook, par message privé. Il s'agit de :
- "Souffles de vies" et de "Déviances - nouvelles sombres" : deux recueils de nouvelles indépendantes
- "Histoire d'Anaëlle Binard - La vie ne l'aura pas tuée" : roman
Quant au quatrième ouvrage "Une sorcière des temps modernes" (en quatre parties transformées en chapitres et sous-chapitres) pour lequel une suite m'avait été demandée, je l'ai regroupé avec les six chapitres suivants sous ce titre unique : "Le point de non-retour". Le nouveau roman comporte donc dix chapitres et 37 sous-chapitres. J'ai adressé le projet de parution à deux éditeurs, j'attends leur réponse. Si je ne reçois rien dans le délai de trois mois, mon projet n'aura pas été retenu dans leur ligne éditoriale. Un troisième éditeur est prévu dans cette éventualité.
Je publie ci-après la préface de ce roman à connotation psychologique comportant une intrigue soufflée par la fin du quatrième chapitre.
LE POINT DE NON-RETOUR
Préface
En préambule, je cite une pensée qui m’est propre : L’adulte d’aujourd’hui est bien souvent le résultat de l’enfant qu’il a été, en bien ou en mal.
Mon expérience en tant qu’institutrice dans ma prime jeunesse, mon affection sincère pour les enfants en devenir, mon intérêt pour la psychologie générale et plus particulièrement pour celle de l’enfance, m’ont fait découvrir l’importance de l’accompagnement éducatif pour leur réussite tant personnelle que sociale, en famille ou en collectivité.
Que des failles, des blessures, des traumatismes viennent perturber son développement ou que des étapes nécessaires dans la petite enfance soient sautées, et l’enfant développera une personnalité inachevée ou mal achevée qui prendra bien souvent le dessus sur celle de l’adulte, toutefois sans généraliser car la véritable nature peut surprendre par la suite. Des réminiscences de faits, refoulés ou non, remonteront à la surface, des obsessions s’installeront, conduisant l’adulte à un comportement qu’il ne maîtrisera pas, bien que pensant le contraire.
Ce constat se rencontre dans une même famille. En effet, pourquoi tant de disparités au sein d’une même fratrie ? Maladresses des parents, circonstances inappropriées, tempérament de l’enfant ou troubles psycho-affectifs non détectés, non-dits, et différences involontaires ? Tant de motifs peuvent justifier des comportements réussis ou inadaptés à l’âge adulte en fonction du tempérament ainsi que du vécu et de son retentissement.
Ce roman est inspiré en partie par un fait réel – une agression suggérée à un tiers (l’homme de main) par la manipulation exercée par une tierce personne, l’instigatrice. Les lieux et les noms ont été changés, la composition des familles modifiée. D’autres personnages ont été créés et des faits secondaires ont été inventés pour étayer l’intrigue. Toute ressemblance avec ce qui ne constitue pas cet évènement ne serait que fortuite.
Ce drame psychologique traite de thèmes différents qui s’entremêlent autour d’un thème principal, la maladie mentale qui, associée à une véritable méchanceté, se révèlera être une bombe à retardement. Tous les malades ne sont pas dangereux, fort heureusement, et sont en général bien pris en charge. Cependant, quand l’individu – homme ou femme -, est dans le déni total, quand il est conscient de ses agissements qu’il considère comme normaux et légitimes, quand sa seule volonté est en cause, tout ne peut lui être pardonné. Toutefois, nul ne peut être juge et bourreau. Seul le destin peut changer la donne.
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