D'entrée, j'annonce que j'ai commis une petite erreur dans l'épilogue.
Lorsque j'ai réalisé ma bévue, qui n'a au final choqué personne avant la parution de mon récit, j'ai d'abord été un peu ennuyée, puis je m'en suis amusé. Confusion entre les francs et les euros. Bêtement j'ai pensé "francs". À croire que mon subconscient m'a propulsée dans le passé ! Revivre le passé, les erreurs en moins... Cependant, ne dit-on pas que ce sont nos propres expériences et erreurs qui nous font grandir ? Car les faits relatés se sont bien déroulés en 2018.
Après tout, pourquoi pas. Tout cela pour préciser qu'il s'agit d'une fiction amenant les deux affaires qui ne sont pas encore terminées à ce jour. De renvoi en renvoi, d'audition en audition... les procédures sont longues. L'attente est usante nerveusement et moralement. J'ai commis ce lapsus involontairement, sans doute en guise de "consolation", allez savoir ! Bien entendu, j'ai changé tous les lieux, la composition des familles et tous les noms, ainsi que certains éléments, notamment professionnels.
Je n'ai pas voulu inonder le récit de détails n'apportant rien à la fiction. Je suis allée à l'essentiel. Un récit court, car concis mais dense.
J'ai volontairement occulté la loi du 23 juin 1999 instituant des poursuites alternatives pour alléger soi-disant le travail des Tribunaux et éviter des procès, non des sanctions. Cette loi rappelle aux contrevenants "un rappel à la loi" pour les délits relevant du pénal, toute une procédure par un Délégué du Procureur avant la décision finale du magistrat. Quoi qu'il en soit, poursuites judiciaires sous la forme d'un procès ou non, la procédure au civil reste ouverte lorsque les victimes se constituent partie civile pour demander réparation de leur préjudice.
Passionnée de psychologie, j'ai toujours pensé que l'adulte était le résultat de l'enfant qu'il a été. Les codes sociaux, la maturité, peut-être aussi "la prudence", etc. masquent bien souvent la véritable personnalité d'un individu qui, en fonction des circonstances et des interlocuteurs, peut jouer des rôles différents. Il suffit parfois d'un événement inattendu pour que la véritable nature se révèle au grand jour. Je commence donc le récit par l'enfance et la jeunesse du personnage principal, sans qui cette fiction n'aurait pas vu le jour. En ce qui me concerne, j'ai eu besoin de trouver une explication plausible. En fait, je pense que je ne connaîtrai pas vraiment le fin mot de l'histoire. La chute finale est inventée. Elle laisse une ouverture au gré du lecteur qui peut imaginer une suite en fonction de sa propre sensibilité ou expérience.
Merci pour votre attention et votre intérêt. Bonne lecture à vous !