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  • : Le blog de LucileG(43)
  • : Lecture et écriture : deux activités complémentaires qui permettent l'évasion et l'expression. L'objectif de ce blog est de faire connaître et de partager nos informations.
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  • Lucile Gauchers
  • Je me suis mise à l'écriture en Juillet 2008. Déjà parus aux éditions EDILIVRE : 
- À la lumière du pardon (2011)
- Destins - Au-delà des apparences (2012)
- Aimer à en perdre la raison (2015)
Ont suivi : En 2016 : Souffles de vies (éd. Abatos)  - La chanson de Karly (collectif LGO) - En 2017 : La dernière à rester et Piégé (auto-édition) - Déviances (éd. Abatos) - Tome 1 de l'album jeunesse : Les découvertes de Colin et de Coline (auto-édition). En mars 2018, le tome 2 : Les découvertes continuent avec Colin et Coline, et prochainement un petit recueil illustré de textes poétiques. Projets immédiats : terminer un roman commencé et les tomes 3 à 5 de l'album jeunesse. Autres projets  : deux romans (l'un en corrélation avec la Dernière à rester, l'autre une fiction historique en Haute-Loire, un troisième tiré d'une histoire). 
Grande lectrice de romans de société et de thrillers psychologiques, j'aime aussi la poésie et la musique.
  • Je me suis mise à l'écriture en Juillet 2008. Déjà parus aux éditions EDILIVRE : - À la lumière du pardon (2011) - Destins - Au-delà des apparences (2012) - Aimer à en perdre la raison (2015) Ont suivi : En 2016 : Souffles de vies (éd. Abatos) - La chanson de Karly (collectif LGO) - En 2017 : La dernière à rester et Piégé (auto-édition) - Déviances (éd. Abatos) - Tome 1 de l'album jeunesse : Les découvertes de Colin et de Coline (auto-édition). En mars 2018, le tome 2 : Les découvertes continuent avec Colin et Coline, et prochainement un petit recueil illustré de textes poétiques. Projets immédiats : terminer un roman commencé et les tomes 3 à 5 de l'album jeunesse. Autres projets : deux romans (l'un en corrélation avec la Dernière à rester, l'autre une fiction historique en Haute-Loire, un troisième tiré d'une histoire). Grande lectrice de romans de société et de thrillers psychologiques, j'aime aussi la poésie et la musique.

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28 septembre 2020 1 28 /09 /septembre /2020 20:50

Je ne vais pas refaire l'histoire de l'année 2020. Ce n'est pas l'objet.

 

Oui, les auteur(e)s ont eu le temps d'écrire. Pour ma part j'ai fait paraître un roman en juin 2020  aux Éditions ABATOS - Au bout des mots : "Histoire d'Anaëlle Binard - La vie ne l'aura pas tuée". Puis, un conte illustré pour enfants, accessible aux dyslexiques : "Une poupée pour Nina" a vu le jour fin juillet (en auto-édition). Enfin un troisième ouvrage : une saga familiale intimiste est en cours de lecture chez mon éditeur (Abatos) : "Tuer la mère" (virtuellement bien entendu) en deux parties. La deuxième concerne essentiellement le héros principal de la première partie : sa vie d'adulte, ses aspirations, ses combats, ses ressentis, ses déceptions, ses hésitations, ses choix, avec une fin sur une note d'espoir soufflée par mes filles : Il y a assez de malheurs sur la terre pour tout le monde, n'en rajoute pas sur la fin du roman et fais-le se terminer "bien" pour faire "rêver" les lecteurs, m'ont-elles conseillée.

 

Un petit extrait ci-après :

 

... [La vie a continué et Guilhem s'est repris. Sa colère est passée mais pas sa déception. Son avenir ne sera pas comme il l'avait rêvé : une vie de couple avec la jeune fille qu'il aimait de tout son coeur, en ayant en tête de ne pas renouveler ce qu'il a toujours considéré comme un désastre pour les enfants Renaud d'Avène. Très attentif à son entourage, il l'observait, et il réalisa que peu de familles étaient véritablement harmonieuses. Tantôt l'emprise sur l'autre était le fait de l'homme, tantôt celui de la femme. L'équilibre était difficile à trouver et quand il était atteint, la relation amoureuse du couple se trouvait sur le fil du rasoir et pouvait basculer à tout moment sous l'influence des tensions de vies parallèles, notamment familiales avec les belles-familles à supporter, et professionnelles, etc. qui interféraient parfois insidieusement. En revanche, quand le couple de parents semblait fusionnel, les victimes étaient toutes trouvées, les enfants qui passaient après eux. Pourquoi "semblait fusionnel" ? Bien souvent les apparences sont trompeuses, les protagonistes pouvant être dans l'imposture, l'hypocrisie, les jeux de rôles... même avec leur progéniture.

 

Ce n'était pas pour lui, il était trop authentique et franc pour se comporter "normalement" ! Tout compte fait, il avait décelé dans l'échec de son rêve de jeune homme, une aubaine, un évitement à reproduire pareille situation, qui, au final, l'aurait détruit à petit feu. Pour lui, un engagement devait être respecté des deux côtés, marié ou non, et si un coup de canif était donné accidentellement ou fortuitement dans le contrat d'engagement même "dématérialisé", il ne fallait rien dire pour ne pas faire souffrir l'autre inutilement. En revanche, si la vie commune devait être enfermée et ficelée dans le carcan de conventions et de règles délétères qui empoisonnent l'existence de l'un d'entre eux, voire des deux, l'enfer ne serait plus dans l'au-delà, mais bien sur terre !

 

Pour supporter ou atténuer cette "agonie", et même échapper à son issue fatale, Guilhem s'était jeté à corps perdu dans ses études même si elles n'étaient pas non plus celles qu'il avait choisies, car il visait la réussite professionnelle à défaut de sa vie privée et sentimentale. Relever les défis était pour lui une forme de thérapie et il allait ainsi démontrer qu'il n'était pas le perdant et la mauviette que sa famille avait voulu façonner en l'empêchant de réaliser ses projets de vie, car tout le monde connaissait ses points faibles : hypersensibilité et émotivité, traits de caractère non admissibles pour un garçon, a fortiori un homme ! Quand l'orgueil s'en mêle et détruit tout sur son passage ! Guilhem avait conscience qu'il démarrait sa vie sur des versants glissants qu'il serait amené à gravir avec succès, mais aussi à dégringoler avec des conséquences et des séquelles.

 

Le jeune homme n'avait pas d'autre choix que survivre à ce drame privé qui avait tué en lui tout sentiment amoureux mais surtout tout désir de renouveler cette triste expérience. Certes, il n'y avait pas eu décès physique, mais sa déception fut telle que tout élan vital vers l'autre l'avait quitté sur le plan personnel et intime. Intellectuellement et en pratique, il allait devenir un "technicien" en mettant son dévouement et ses compétences au service des autres, une sorte de "robot" bien paramétré dont les rouages seraient bien huilés. Cependant, comme il était normalement constitué, ses attirances pour la gent féminine le conduisaient à choisir des partenaires intéressantes sur le plan intellectuel, l'aspect sexuel passant au second plan. Sa vie personnelle future allait donc être riche en rencontres, hélas éphémères pour la plupart, car la médaille aux deux faces révélait bien souvent un revers décevant, un aspect qui émergeait plus ou moins rapidement et qui lui était insupportable... ] ...

Copyright le 28 septembre 2020.

Cf. ma page Facebook Lucie Gauchers Ecriture

 

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17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 05:36

La promenade que j'avais entrepris de faire ce matin (15 juin 2020 de 10 h 30 à midi environ) a été plus longue et plus périlleuse que je ne pensais, tout simplement parce que je me suis trompée de chemin. Je n'ai même pas réalisé que le sentier n'était pas balisé !

J'ai donc pris la route pour quitter le village, je suis passée à côté d'un terrain qui m'appartient à droite, j'ai emprunté la route hivernale à gauche et suis ressortie plus loin sur la route descendant à Bas en Basset (43). J'ai poursuivi et j'ai cru reconnaître un chemin par lequel j'avais débouché il y a environ deux ans en partant du village vers le cimetière. Le chemin me paraissait bien, il y avait même des traces de pneus (j'ai compris bien après pourquoi).

Je me suis enfoncée dans les bois, le chemin étant encore assez praticable, il descendait un peu, et je suis parvenue au coeur du massif. À ce moment-là, j'aurais dû rebrousser chemin, ne reconnaissant pas vraiment l'endroit. Je ne l'ai pas fait ! Allez savoir pourquoi !

Et puis, armée de courage ou de bêtise - les deux peut-être -, j'ai continué ma descente de plus en plus périlleuse, je n'avais pas pris mes bâtons de marche inutiles pour la promenade envisagée, mais j'ai ramassé une belle branche au sol, facile à tenir, solide qui a avantageusement remplacé le matériel de randonnée. Fort heureusement pour moi car elle m'a été d'une grande utilité.

Un grondement plus bas m'a laissé penser qu'il y avait un ruisseau qui ne me paraissait pas trop loin. J'ai poursuivi la descente, encore confiante. Erreur, c'était un torrent en fait, d'où le grondement qui me semblait proche...

Le chemin devenait de plus en plus impraticable à cause des ornières et des pierres. J'apercevais encore des traces de pneus, motocross ou quad ? J'ai entrepris de ne pas me déplacer du côté du ravin et de rester le plus possible côté paroi. Les rares fois où je me suis trouvée du côté du ravin, je tenais le bâton d'une main et m'agrippais au tronc des arbres afin de garder mon équilibre.

La fille de Bernadette Lafont m'a accompagnée en pensée pendant mon périple et je posais mes pieds très précautionneusement, m'assurant de la stabilité de leur position, ne voulant pas finir comme elle. J'avoue avoir eu peur, mais je me suis dit qu'il était trop tard pour reculer et qu'il fallait que je poursuive vaille que vaille.

J'ai eu raison, tout en bas, j'ai aperçu le torrent qui dévalait une pente pas très inclinée. Sortie du chemin étroit et très escarpé plongé dans l'ombre des arbres, j'avais le choix entre tourner à gauche ou à droite sur un beau sentier d'un mètre vingt de large qui longeait ledit ruisseau. J'ai tourné à gauche. Bien m'en a pris, c'était la bonne direction, toutefois sans savoir encore où j'allais déboucher.

Confiante, j'ai marché le coeur joyeux quand, tout à coup, je me suis trouvée face au torrent dont les eaux bouillonnantes se fracassaient sur des pierres. Il traversait le beau sentier et de l'autre côté une montée caillouteuse le remplaçait. Quoi faire ? J'avais fait le plus gros. J'ai repéré une grosse pierre qui émergeait de l'eau et d'autres dans la transparence du torrent.

Tenant le bâton d'une main piqué dans l'eau et prenant appui de l'autre main sur la pierre, j'ai réussi à traverser en posant mes pieds sur les pierres, me mouillant jusqu'aux mollets sur lesquels j'ai ressenti la force de l'eau ! Pas grave, j'étais parvenue de l'autre côté...

J'ai grimpé sur l'autre versant, me dirigeant vers le sommet pour trouver le ciel et le soleil. Ce trajet m'a paru très long, non seulement parce qu'il montait et que j'avançais lentement, mais surtout parce que la fatigue s'était bien installée ! Le regard rivé sur la cime des arbres en direction du ciel et de la lumière du soleil, je me donnais du courage en me disant : "Allez encore un effort, tu y es presque. Une fois là-haut tu verras bien !"

Le chemin a subitement débouché sur du goudron : j'étais parvenue au petit camping de Chomont, un hameau de mon village, encore éloigné de plusieurs kilomètres. Je me suis emparé de mon téléphone portable et j'ai appelé ma fille que je savais chez elle. Soulagée de m'être sortie de cet imposant massif boisé, je ne me suis pas senti le courage de marcher encore une bonne heure sans avoir bu ni mangé. Il était déjà 13 heures 40. Aussitôt arrivée, je me suis désaltérée, j'ai pris une bonne douche, puis un petit encas (pas vraiment faim car trop lasse) et j'ai entrepris de vous raconter mon dernier exploit, car, c'est décidé, je n'effectuerai plus ce type de promenade. J'ai conscience d'avoir eu de la chance, je ne la mettrai plus au défi, j'ai passé l'âge ! Lucile Gauchers.

Valprivas le, 15 juin 2020, 15 h 30.

Nota bene : la photo de la couverture est une vue du massif alpin (Mont Blanc) et non du Massif central, Auvergne et Haute-Loire en particulier)

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23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 12:04

Commencé l'an passé, délaissé pour terminer des opus jeunesse et repris depuis peu, j'ai terminé le roman sociétal et psychologique dont l'intrigue évoque un chemin de vie tragique. Cette fiction est tirée de faits réels. Le drame final est inventé et j'ai profité du Covid-19 et du confinement pour démontrer que des personnes très fragiles psychologiquement peuvent basculer dans la folie.

La mise en page a été faite. Je n'ai plus que la quatrième de couverture et la photo pour la couverture à produire.

Le titre : "Histoire d'Anaëlle Binard"

Le sous-titre : "La vie ne l'aura pas tuée"

 

 

Quatrième de couverture proposée :
 
C'est l'histoire d'une ancienne connaissance que découvre par hasard une aide-soignante mutée à l'EHPAD dans lequel est "incarcérée" la résidente dont elle va s'occuper. En effet, son état de santé mentale ne lui permet ni d'être en prison ni de rester à l'hôpital psychiatrique.
La narratrice reconnaît donc cette dame car elle fait partie de son passé. Sa relation avec cette résidente qui a perdu son fils accidentellement il y a plusieurs décennies et qui a oublié son décès (non acceptation toute sa vie) va permettre à l'aide-soignante de "raconter l'histoire d'Anaëlle Binard".
La narration n'est pas toujours chronologique, ce sont les évènements à l'EHPAD et les "élucubrations mythomanes" de sa patiente qui font venir à l'esprit de l'aide-soignante ce qu'elle connaît de sa vie (et de celle de son entourage proche) - de sa petite enfance jusqu'au drame final.
 
 
 

Je rappelle que j'écris des nouvelles et des romans qui décrivent des ressentis, des pensées, des dualités de sentiments, etc. en somme l'intimité mentale de personnages que je crée en utilisant des faits de société que je romance en donnant des pistes de réflexion, m'efforçant de ne porter aucun jugement.

Tout le monde peut être confronté soit aux mêmes faits (mêmes expériences), soit à des personnes de l'entourage les ayant vécus ou connus.

 

De nombreux lecteurs souhaitent s'évader par la lecture de nouveaux écrits fantastiques, de science-fiction etc. dans lesquels des valeurs humaines ou métaphysiques sont évoquées. Je n'ai pas assez d'imagination pour cela. Par ailleurs, beaucoup d'auteurs se sont essentiellement tournés vers le livre policier, les thrillers etc. qui tiennent en haleine les lecteurs. Pour la diversité, il en faut pour tout le monde. Je pense que les écrivains ne peuvent être à l'aise que dans des écrits qui leur correspondent, pour lesquels ils disposent d'éléments de leur vécu, ou de leur écoute, ou de leurs propres lectures (faits divers dans les journaux par exemple). Ils savent les utiliser dans l'ouvrage qu'ils s'apprêtent à rédiger, en y mettant leur convictions pour l'aspect émotionnel, mais aussi leur neutralité car ils dénoncent, constatent et partagent sans juger. Le lecteur fait le reste : il adhère ou pas, revient sur des opinions ancrées par l'habitude ou le manque d'approfondissement par exemple, et bien souvent - quand il y a une ouverture -, il peut penser à une suite au livre qu'il vient de terminer.

 

J'ai eu l'occasion de discuter avec des lecteurs qui n'aiment lire que des ouvrages historiques ou philosophiques, des histoires fantastiques, des policiers, ou bien que de la romance pure, ou des chemins de vie (des témoignages), des romans du terroir (forme de chemins de vie mais imaginés dans une région bien précise), des biographies de personnages illustres, etc. Enfin d'autres lecteurs apprécient toutes les formes de poésie. Je connais quelques auteurs qui ne peuvent s'exprimer, et très bien, que par la poésie. Je terminerai avec l'avantage de lire des nouvelles dont la méthodologie est particulière : attirer la curiosité du lecteur, condenser une histoire complète et faire découvrir une chute finale inattendue et pertinente. En effet, avec la vie trépidante que la plupart des gens connaissent, le temps leur manque pour lire un important ouvrage, donc prendre un petit moment pour découvrir une nouvelle, dans n'importe quel ordre car elles sont en principe indépendantes, leur convient parfaitement.

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 09:58

J'avais commencé un roman l'an passé, à la même époque que j'ai délaissé pour pouvoir terminer des opus jeunesse qu'il me fallait pour le salon Jeunesse de Morières lès Avignon en novembre 2019 et pour le marché de Noël en décembre à Bas en Basset (à 10 kms de chez moi).

 

Puis, ce début d'année a un peu chamboulé tout le planning (salons, visites à ma mère etc.), comme pour tout le monde. J'ai donc repris le roman "Histoire d'Anaëlle Binard - La vie ne l'aura pas tuée". J'ai d'abord relu les chapitres déjà rédigés et saisis, j'ai fait des ajouts et des corrections et j'ai repris la saga. Au lieu d'un titre à chaque chapitre, j'ai introduit des citations en relation avec ce que j'abordais dans l'épisode suivant. Elles m'ont demandé des recherches, de la lecture et un choix à faire.

 

J'ai terminé le chapitre 16. Les citations pour les trois chapitres suivants et derniers (en principe) sont trouvées.

 

J'ai abordé l'histoire d'Anaëlle par le présent, puis des retours en arrière, inspirés par la situation actuellement vécue, s'enchaînent. Comme il ne s'agit pas d'un journal, il n'y a pas de chronologie. Par association d'idée, mon deuxième personnage dont il est question dans le prologue, se souvient des faits principaux et ceux-ci sont relatés sans mièvrerie et sans détails superflus. Plusieurs thèmes sont évoqués. Il s'agit d'une fiction tirée de faits réels dont les noms et les lieux sont entièrement modifiés.

 

L'épisode COVID-19 m'a inspirée la fin de la fiction. En réalité, je n'en aurais pas eu besoin, car j'avais déjà en tête une autre conclusion, une autre chute. Toutefois, il est intéressant de situer un roman dans l'actualité si cette dernière est appropriée, ce qui me semble être le cas. Avant l'été, cet ouvrage devrait être disponible.

 

Je souhaite à tous mes lecteurs une bonne continuation. Restez prudents et prenez soin de vous en cette période inhabituelle et un peu anxiogène.  Je vous donne rendez-vous pour les prochains salons à partir de septembre s'ils sont maintenus : Chamboeuf (42) - St Bonnet le Château (42) - Prades (43) - Montbrison (42) - Meximieux et Attignat (01) - Morières lès Avignon (84) - Ysssingeaux et Brioude (43) - Yenne (73). J'annoncerai les dates précises en temps utile. Merci de votre attention.

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 22:24

Comme le mois de Janvier paraît loin avec tous les voeux échangés de bonne et heureuse année !

 

Alors que le SARS-CoV-2  avait commencé son offensive, d'abord en Chine, puis en Iran, en Italie et dans de très nombreux pays du monde, nous étions encore à nous demander ce que représentait cette espèce d'état grippal, pas comme les précédents et vraiment  inhabituel pour la plupart d'entre nous.

 

Et le glas est tombé : ce nouveau virus est responsable d'une pandémie à l'échelle mondiale nommée COVID-19. S'il s'avère bénin pour 85 % d'entre nous, il touche plus particulièrement les personnes âgées et les porteurs de maladies graves et/ou chroniques,, tout simplement parce que leur système immunitaire a été affaibli par l'âge, et/ou par la comorbidité due à leur autre pathologie.

 

De recherches en recherches dans le milieu scientifique, un médecin américain en fonction dans l'État de New York (USA) ne reconnaît pas les symptômes réels de la simple pneumonie virale ou bactérienne qui devrait tuer les nombreuses victimes. Ces malades du COVID-19 semblent manquer d'oxygène comme s'ils se trouvaient à très haute altitude : Syndrome de détresse respiratoire aiguë entraînant le décès. Ce médecin pense qu'un antibiotique  doit être administré. avant l'aggravation de la maladie  Tout le monde y va de son hypothèse, de la plus sérieuse à la plus fantaisiste. Quoi qu'il en soit, le monde entier est sur le pied de guerre pour éradiquer cet ennemi invisible qui cause tant de peurs et de décès parmi les terriens.

ANNULATION DES SALONS DU LIVRE

 

En 2020, le seul salon auquel j'ai pu participer est celui de CHAROLS dans la Drôme le dimanche 26 janvier. Je n'étais pas inscrite à celui de début février qui s'est déroulé à NANTUA dans l'Ain. Tous les autres auxquels je devais me rendre sont ou seront, soit annulés, soit reportés.

 

Le confinement imposé pour notre sécurité s'oppose à toutes manifestations ou rassemblements pour éviter et ralentir la propagation du virus incriminé le SARS-CoV-2 . Pas de repas de famille (anniversaire et autres) ; date de mariage, de baptême et de tout autre événement familial reportée. 

 

Les soignants sont sur la sellette, les commerces alimentaires assurent  le ravitaillement, les scolaires étudient à domicile en relation avec leurs professeurs,, en somme  toutes les professions de première nécessité sont à pied d'oeuvre. La grande "gagnante" serait  la NATURE qui semble reprendre ses droits en profitant de l'arrêt ou du ralentissement de toutes les activités polluantes.

 

MESSAGE D'ESPOIR

 

L'humanité a déjà été confrontée à des pandémies très graves faisant de très nombreuses victimes. Elle s'en est sortie avec succès. Il n'y a pas de raison qu'il en soit différent cette fois. Gardons l'espoir d'une victoire sur le COVID-19 et souhaitons que l'humanité tire profit de ce drame mondial pour revoir leurs priorités.

 

COURAGE, nous en sortirons vainqueurs. Prenez soin de vous et des vôtres.

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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 12:58

Bien que je sois très occupée (correction d'un manuscrit, préparation de tenues de salons, mes propres productions), j'ai eu envie de partager avec vous l'article de Gilles Martin-Chauffier que vous trouverez ci-dessous, découvert fortuitement dans le magazine "PARIS MATCH" du 21 au 27 novembre 2019.

Certains abonnés de Paris Match l'ont peut-être déjà lu. Cependant, nombreuses sont les personnes qui ne lisent pas forcément toutes les parutions de ce magazine, n'est-ce pas ?

 

TITRE : COUPONS LA GLOIRE EN DEUX

Sous-titre : Qui est le véritable génie français ? Régis Debray imagine une France éprise de Stendhal tandis que lui en pince pour Victor Hugo, dont les ailes de géant font décoller nos illusions.

Article :

Entre nous, on sait bien comment est le Français : pressé, râleur, frondeur et envieux. Un mouton aux rancoeurs de lion. Cela dit, pas question de l'avouer aux autres. Chaque peuple a sa formule chimique. Climat, langue, cuisine, courtoisie, tout fait farine dans son moulin. Résultat : l'Espagnol est fier, l'Indien mystique, l'Italien baratineur et le Français, en toute modestie, premier au concours universel de culture générale. Dans le monde, aujourd'hui, un Parisien de 2019, c'est un Athénien à Rome au temps d'Auguste. Politiquement zéro mais intellectuellement ce qui se fait de mieux ! Surtout ne pas traiter le sujet à la légère. Prenez le nom du pavillon français à la prochaine exposition universelle. Si l'on voulait y attirer les visiteurs, il faudrait l'appeler Chanel, Saint-Laurent, Dior, BB, Bebel, Fernandel ou Piaf. Aucun risque que cela survienne. Qu'importe que nous soyons le pays des pépères à béret qui jouent à la pétanque, nous serons représentés par un écrivain, point final ! Et pas par Molière ou La Fontaine, trop communs, Mais par Stendhal, qui a battu Hugo sur le fil. Ainsi en aurait décidé une commission.

 

D'où l'entrée en scène de Régis Debray, un peu vexé de n'avoir pas été consulté. Monsieur a des lueurs sur le sujet. Le choix de Stendhal l'agace. D'abord il se disait Italien de coeur, n'aimait que Rome, Milan, la Scala, Rossini et les ragazzas brunes bouclées à grosse poitrine. Ensuite, l'esclavage, le bagne, le travail des enfants ou les malheurs des Grecs qui agitèrent tant Hugo ne lui excitaient en rien la plume. Il laissait les trois Grâces, Liberté, Égalité et Fraternité se partager l'encre de Lamartine, Michelet et autres gesticulateurs républicains. Définitivement île de Ré plutôt qu'île Seguin, il haïssait le pathos et la guimauve. Son écriture alerte et vive n'avait pas de graisse. C'était du Fragonard, de l'Offenbach, du Satie. En 1830, alors que les fusils tirent au Théâtre-Français, à deux pas de chez lui, il reste tranquillement lire dans son fauteuil. C'est un homme à l'écart. Rien à voir avec les poses de Chateaubriand en "beau style". Rien à voir non plus avec Hugo. Lui écrit en majuscules, déroule les alexandrins au kilomètre et force la dose dès qu'il peut. Parfois il enfile le frac* pour aller dîner aux Tuileries avec Louis-Philippe, d'autres jours il défile en bras de chemise. Une seule chose lui importe : être le point de mire de tous, des blouses comme des redingotes. Quand il veut dire "moi", il écrit "nous". Il couche avec la bonne, fait tourner les tables, se prend pour Moïse mais réclame ses trois repas par jour et des draps propres Son oeuvre est emphatique et symphonique, lui-même est "kolossal". Et Debray a raison : avec ses deux héros, il ratisse tout notre jardin à la française. Car il y a toujours eu deux France, celle du sacre de Reims et celle du dernier repas des Girondins, celle qui occupe le Zambèze et celle qui courtise la Corrèze, celle qui aime les concertos pour piano et celle qui se précipite aux concerts de Johnny. Entre les deux, Debray ne tranche pas vraiment. En revanche, il nous régale. Son style fait la roue. Un vrai carnaval de formules brillantes à propos de notre sujet préféré : la France."

* queue de pie

Cf.  "Du génie français" de Régis Debray, aux éditions Gallimard. 128 pages, 14 €

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2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 14:07

Morosité du ciel chargé de nuages gris. Il ne fait pas vraiment froid ni chaud... Avec la lecture, c'est l'évasion assurée, un envol comme l'oiseau de la couverture pour aller à la rencontre d'autre chose !

 

Météo propice au farniente ou à des activités intérieures telles que jeux de société en famille ; écoute de musique ou émissions de télé ; devoirs et leçons pour les élèves ; mots croisés et sudoku ; bricolage du dimanche ; même une sieste, et... LECTURE ET ÉCRITURE. Le choix est vaste. M'ennuyer ne fait pas partie de mon vocabulaire.

 

Faire une pause n'est pas non plus un luxe et permet de se ressourcer. Donc j'en profite. Prochaine visite à ma mère de 94 ans le weekend prochain. Un roulement a été établi dans la fratrie pour le dimanche et les jours fériés.

 

Mon prochain salon du livre aura lieu dans l'ouest lyonnais, le 29 mars 2020, à BRINDAS, organisé par l'association "Les amoureux du livre",

- suivi par celui de MONTBRISON (Loire) le Samedi 11 avril, organisé par "Mots et Couleurs de la Loire"

- Puis j'enchaînerai les 18 et 19 avril à MEXIMIEUX, manifestation sur  deux journées organisée par l'association "Les rencontres de Vaugelas".

Un mois de MAI riche en salons aussi :

- vendredi 8 mai à MONTROND LES BAINS (Loire),

- samedi 16 mai à BAS EN BASSET (Haute-Loire), organisé tous les deux ans par l'association ANIBAL

- dimanche 17 mai à VALENCE (Drôme) organisé par les Éditions de l'Arbre Monde

- et dimanche 24 mai à THENON (Dordogne).

Juin ne sera pas en reste non plus :

- invitation à participer à Sainte-Florine (nord-ouest de la Haute-Loire) le samedi 6 juin,

- inscrite à celui de MÂCON (Saône et Loire) le samedi 13 juin

- et à celui de FEURS (Loire) le dimanche 14 juin (Mots et Couleurs de la Loire)

pour terminer par celui organisé chaque année par l'association AMIPLUME le weekend suivant au PUY EN VELAY (Haute-Loire)

- et celui de LOUHANS (Saône et Loire) le samedi 4 juillet 2020

 

Je passerai au second semestre ultérieurement, mais je peux dire que j'ai déjà postulé à plusieurs salons.

 

BONNE FIN DE DIMANCHE à tout le monde, et à vous, mes lecteurs et les personnes qui me suivent.

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15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 14:02

À tous mes amis, ma famille et mes lecteurs qui me suivent, et ceux à venir, je souhaite une excellente année 2020 placée sous le signe de l'espoir et du renouveau malgré les problèmes socio-politiques que nous vivons en ce moment, certains plus que d'autres.

 

Au Salon du livre de YENNE, en Savoie, le 13 octobre 2019, j'ai eu la surprise de remporter le prix de la nouvelle (thème libre). C'est une sorte de conte. Je le publie ci-après pour vous faire rêver un peu. Certaines personnes se reconnaîtront peut-être.

 

Retour au bercail

 

Le soleil était à son apogée. Partie à l'aube, munie de son sac à dos et de son bâton de randonnée, et chaussée de brodequins de marche, la jeune femme se faufilait entre les arbres en chantant allègrement : « Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent... ♫♫♫... ». Elle avait oublié la légende qui hantait la région de son enfance.

 

De retour dans sa forêt préférée, celle qu'elle avait quittée pour aller étudier puis travailler à la grande ville, celle où elle avait laissé son âme de petite fille imaginative et enjouée, elle la redécouvrait, un pas après l'autre, en s'émerveillant de tous les trésors qu'elle recelait.

 

Cernée par un silence apaisant, elle entendit tout à coup un bruissement impromptu. Avait-elle dérangé un animal dans son sommeil ? Aussitôt après, des craquements de bois sec et de feuilles mortes révélèrent la présence d'un ou d'une intruse. Floriane ne put s'empêcher de s'exclamer d'une voix encore confiante : « Qui va là ? » Pas de réponse. Un silence de mort s'ensuivit. Avait-elle rêvé ?

 

Floriane poursuivit sa promenade boisée, tout à sa joie à l'idée de reprendre possession des lieux, et elle oublia l'incident.

 

Au fur et à mesure de son périple, Floriane fut surprise de ne pas reconnaître les frênes et les aulnes de sa chère forêt. Même les clairières s'étaient déplacées. L'atmosphère lui parut différente et étrange. S'était-elle trompée d'endroit ? Elle en était là de ses réflexions quand elle perçut à nouveau des craquements, certainement produits par les pas d'une créature encore invisible. Quelqu'un, ou une chose qui se déplaçait, la suivait..

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Cette fois, c'est d'une voix à peine audible et qui se voulait rassurée, que Floriane s'efforça de demander : « Montrez-vous, que je puisse vous voir ! » La peur commença à s'insinuer en elle. Ce n'était plus sa forêt, ou alors cette dernière ne la reconnaissait pas. Elle était devenue l'intruse, et cette créature qui se manifestait par intermittence, l'avait remplacée. Elle ne put s'empêcher de penser Qui part à la chasse perd sa place ! Aussitôt sa peur naissante s'évapora et laissa la place à de l'amusement.

 

Amie ou ennemie ? Qui était-elle au juste ? Cette « chose » l'aurait déjà attaquée si elle l'avait voulu ! Elle était peut-être heureuse d'avoir un peu de compagnie ? C'est cela ! Comme elle devait se sentir seule sans personne à qui parler ! Les arbres... Les animaux de la forêt... Tiens donc, où étaient-ils passés ceux-là ?

 

Comme c'est bizarre ! Floriane ne s'était jamais senti esseulée par le passé lorsqu'elle gambadait dans les bois. Elle avait pris plaisir à se confier aux arbres les plus hauts comme aux plus petits arbustes tels à des êtres humains. Eux, ils avaient su garder ses secrets de petite fille et la consoler. Invariablement, ils lui avaient répondu par un bruissement de feuilles, par des murmures soufflés par la brise et par des branches qui n'avaient pas manqué de la saluer à chacun de ses passages.

 

Mais aujourd'hui, l'angoisse de la solitude l'étreignait malgré la présence de l'étrange inconnue.

 

Subitement, des nuages noirs firent irruption au faîte des arbres, le vent se mit à rugir annonciateur d'un orage imminent. L'automne était encore chaud.

 

Des gémissements de frayeur parvinrent aux oreilles de Floriane. Étaient-ce les siens ou ceux de la créature qui l'accompagnait dans ses déplacements ? Quand les violents coups de tonnerre ébranlèrent les sous-bois, le cœur de la jeune femme se mit à cogner dans sa poitrine, son souffle se fit plus court et ses intestins se tordirent de douleur. Floriane avait toujours été terrifiée par les orages.

 

L'air chaud et l'air froid se disputaient la place dans les cieux. Ils se livraient un combat sans merci en tonnant de colère et en crachant les flammes de leur courroux. N'auraient-ils pas pu livrer bataille ailleurs ?

 

Lorsqu'un formidable éclair illumina toute la forêt, Floriane fut confrontée à une merveilleuse silhouette qu'elle put admirer dans toute sa splendeur. La belle créature contempla la jeune femme avec douceur et lui murmura des mots rassurants qui pénétrèrent dans son cœur encore affolé et dans son esprit tourmenté : « N'aie crainte Floriane, je suis si heureuse de ton retour ».

 

Lorsque Floriane se réveilla, elle sut d'emblée qu'elle venait de rencontrer son double, la créature fantastique, qui, en la cherchant dans la forêt de son enfance, n'avait cessé d'errer dans les souvenirs endormis de son passé.

 

Son rêve était annonciateur d'une vie nouvelle en lui faisant oublier tous les mauvais moments pour ne conserver que les plus beaux.

 

                                                -o-o-o-o-o-


 


 


 

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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 18:57

Retour au bercail

 

Le soleil était à son apogée. Partie à l'aube, munie de son sac à dos et de son bâton de randonnée, et chaussée de brodequins de marche, la jeune femme se faufilait entre les arbres en chantant allègrement : « Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent... ♫♫♫... ». Elle avait oublié la légende qui hantait la région de son enfance.

De retour dans sa forêt préférée, celle qu'elle avait quittée pour aller étudier puis travailler à la grande ville, celle où elle avait laissé son âme de petite fille imaginative et enjouée, elle la redécouvrait, un pas après l'autre, en s'émerveillant de tous les trésors qu'elle recelait.

Cernée par un silence apaisant, elle entendit tout à coup un bruissement impromptu. Avait-elle dérangé un animal dans son sommeil ? Aussitôt après, des craquements de bois sec et de feuilles mortes révélèrent la présence d'un ou d'une intruse. Floriane ne put s'empêcher de s'exclamer d'une voix encore confiante : « Qui va là ? » Pas de réponse. Un silence de mort s'ensuivit. Avait-elle rêvé ?

Floriane poursuivit sa promenade boisée, tout à sa joie à l'idée de reprendre possession des lieux, et elle oublia l'incident.

Au fur et à mesure de son périple, Floriane fut surprise de ne pas reconnaître les frênes et les aulnes de sa chère forêt. Même les clairières s'étaient déplacées. L'atmosphère lui parut différente et étrange. S'était-elle trompée d'endroit ? Elle en était là de ses réflexions quand elle perçut à nouveau des craquements, certainement produits par les pas d'une créature encore invisible. Quelqu'un, ou une chose qui se déplaçait, la suivait...

Cette fois, c'est d'une voix à peine audible et qui se voulait rassurée, que Floriane s'efforça de demander : « Montrez-vous, que je puisse vous voir ! » La peur commença à s'insinuer en elle. Ce n'était plus sa forêt, ou alors cette dernière ne la reconnaissait pas. Elle était devenue l'intruse, et cette créature qui se manifestait par intermittence, l'avait remplacée. Elle ne put s'empêcher de penser Qui part à la chasse perd sa place ! Aussitôt sa peur naissante s'évapora et laissa la place à de l'amusement.

Amie ou ennemie ? Qui était-elle au juste ? Cette « chose » l'aurait déjà attaquée si elle l'avait voulu ! Elle était peut-être heureuse d'avoir un peu de compagnie ? C'est cela ! Comme elle devait se sentir seule sans personne à qui parler ! Les arbres... Les animaux de la forêt... Tiens donc, où étaient-ils passés ceux-là ?

Comme c'est bizarre ! Floriane ne s'était jamais senti esseulée par le passé lorsqu'elle gambadait dans les bois. Elle avait pris plaisir à se confier aux arbres les plus hauts comme aux plus petits arbustes tels à des êtres humains. Eux, ils avaient su garder ses secrets de petite fille et la consoler. Invariablement, ils lui avaient répondu par un bruissement de feuilles, par des murmures soufflés par la brise et par des branches qui n'avaient pas manqué de la saluer à chacun de ses passages.

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Mais aujourd'hui, l'angoisse de la solitude l'étreignait malgré la présence de l'étrange inconnue.

 

Subitement, des nuages noirs firent irruption au faîte des arbres, le vent se mit à rugir annonciateur d'un orage imminent. L'automne était encore chaud.

Des gémissements de frayeur parvinrent aux oreilles de Floriane. Étaient-ce les siens ou ceux de la créature qui l'accompagnait dans ses déplacements ? Quand les violents coups de tonnerre ébranlèrent les sous-bois, le cœur de la jeune femme se mit à cogner dans sa poitrine, son souffle se fit plus court et ses intestins se tordirent de douleur. Floriane avait toujours été terrifiée par les orages.

L'air chaud et l'air froid se disputaient la place dans les cieux. Ils se livraient un combat sans merci en tonnant de colère et en crachant les flammes de leur courroux. N'auraient-ils pas pu livrer bataille ailleurs ?

Lorsqu'un formidable éclair illumina toute la forêt, Floriane fut confrontée à une merveilleuse silhouette qu'elle put admirer dans toute sa splendeur. La belle créature contempla la jeune femme avec douceur et lui murmura des mots rassurants qui pénétrèrent dans son cœur encore affolé et dans son esprit tourmenté : « N'aie crainte Floriane, je suis si heureuse de ton retour ».

 

Lorsque Floriane se réveilla, elle sut d'emblée qu'elle venait de rencontrer son double, la créature fantastique, qui, en la cherchant dans la forêt de son enfance, n'avait cessé d'errer dans les souvenirs endormis de son passé.

Son rêve était annonciateur d'une vie nouvelle en lui faisant oublier tous les mauvais moments pour ne conserver que les plus beaux.


 

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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 06:48

L'emménagement a nécessité des travaux d'aménagement après la rénovation par des artisans de la petite maison du bourg de Valprivas.

 

Encore des finitions mais le plus urgent a été réalisé avec notamment l'aide précieuse de mes deux filles (peinture et tapisserie).

 

Donc, je reprends peu à peu mes activités littéraires. Dès le mois de septembre 2019, déplacement en Salon du Livre : 

- à CHAMBOEUF (42) le dimanche 15 septembre

- à PRADES (43) le dimanche 6 octobre

- à YENNE (73) le dimanche 13 octobre

- à SURY LE COMTAL (42) les 9 et 10 novembre

- à MORIERES LES AVIGNON (84) le samedi 16 novembre

- à BAS EN BASSET (43) le marché de Noël les 14 et 15 décembre

Mon dernier roman "Une sorcière des temps modernes" (Février 2019). Une suite paraîtra dans le courant de l'année 2020

Mon dernier roman "Une sorcière des temps modernes" (Février 2019). Une suite paraîtra dans le courant de l'année 2020

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